De Lisbonne à Shanghai, il démolit des murs pour y sculpter des portraits. Artiste militant à la créativité explosive, le Portugais fait surgir la poésie au milieu des décombres.
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Publié le 17 mai 2018 à 12h00
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 01h23
Depuis dix ans, Alexandre Farto dynamite le street art, au sens propre du terme. Sous le nom de Vhils, le Portugais a imposé son style kamikaze, attaquant les murs à l’explosif, au marteau-piqueur ou à l’acide. Une violence créative insolite qui contraste avec l’œuvre réalisée, d’une intense humanité. Souvent des visages, en gros plan. Incrustés sur des façades immenses, ils offrent de poignantes parenthèses poétiques au béton qui les entoure. Une force tranquille, à l’image de leur paisible créateur, installé en ce printemps au bar du Centquatre à Paris, avec pour seule arme un verre d’eau. Il finalise sa double exposition parisienne (Fragments urbains), qui devrait
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